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La tempête apaisée

Pour les hommes du Moyen Âge, la tempête peut être l’expression de la colère divine ou, au contraire, une intervention diabolique. Il faut en appeler à Dieu pour la calmer et être sauvé. Dans cet épisode des Évangiles, le Christ fait la démonstration de son pouvoir autant qu’il interpelle ses disciples sur le rôle de la foi : « Maître, maître ! au secours ! nous périssons » s’écrièrent-ils alors que Jésus dormait tranquillement et que déjà les vagues submergeaient la barque. Jésus leur dit : « Pourquoi cette peur ? N’avez-vous point de foi ? » Et le Christ commanda les vents et les eaux. Un grand calme se fit alors.
Avec ses soixante-treize vignettes qui envahissent le texte, cet évangéliaire copte, le plus ancien et le plus remarquable connu, présente une traduction visuelle de la vie du Christ. Le bateau est enserré par les vagues déchaînées de la mer ; les apôtres se tournent vers le Christ, lui-même tourné vers la mer qu’il va apaiser d’un geste.

Mots-clés

Date
1180
Lieu
Damiette
Auteur(es)
Michel, évêque de Damiette
Description technique
Évangéliaire copte (bohaïrique). Copié et peint par Michel, évêque de Damiette, 1180. Parchemin (38, 5 x 27, 5 cm)
Provenance
Bibliothèque nationale de France, Manuscrits, Copte 13 fol. 21v
Lien permanent
ark:/12148/mm203200347z