Lancelot et Mordred chevauchant dans la forêt

L’univers arthurien est cerné de forêts menaçantes et maléfiques, qui gardent trace des peurs et des répulsions qu’elles ont pu susciter dans les temps anciens où l’homme n’en maîtrisait pas l’accès. En réalité le défrichement, débuté dès le 10^e siècle siècle, a transformé la forêt qui est désormais exploitée pour offrir bois et charbon. Mais les romans arthuriens perpétuent le temps mythique d’une terre de Petite et Grande Bretagne couverte d’épaisses et sombres forêts où rôdent fauves, dragons et géants : un monde sauvage, terrifiant, qu’il faut traverser pour rencontrer l’aventure.