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Les clefs du destin

« Je ne fus pas longtemps sans découvrir celui que je cherchais »
Les clefs du destin
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Dans un désert de paillettes d’argent, une statue de cuivre rouge laisse pendre cinq clés au bout de ses doigts. La clé de plomb est celle de la sagesse et du bonheur, la clé de fer celle de la gloire, la clé d’argent celle des souffrances, la clé d’or celle des misères, et la clé de cuivre celle de la mort. Un bédouin, qui a été prodigue avec un pauvre homme, demande à ce dernier d’abattre les clés, et lui laisse en cadeau l’or et l’argent, gardant pour lui le plomb et le fer. Seule la clé de cuivre reste à sa place initiale. Dès lors Hassân ne peut que subir souffrances et deuils, tandis que le bédouin, qui se révèle être un être surnaturel, trouve le trésor caché  : la kimia qui transmue en or les métaux les plus vils.
Malgré la mort de sa femme et de ses enfants, Hassân n’éprouve ni rancune ni désir de vengeance. C’est lui qui organisera pour le le bédouin des funérailles magnifiques. Car ce que le destin a fait ne peut être défait, même en fondant les clés maléfiques.
Léon Carré choisit d’illustrer l’une des scènes les plus fantastiques et spectaculaires de ce conte, où Hassân reçoit l’ordre d’aller combattre un grand serpent à cornes noires pour lui arracher sa tête et son cœur. Un épisode qui rappelle la créature effrayante déjà croisée dans les aventures de Sindbad.

Bibliothèque nationale de France

  • Date
    1926-1932
  • Lieu
    Paris : impr. G. Kadar, édition d’art H. Piazza
  • Auteur(es)
    Traduction littérale et complète du texte arabe par le docteur J.-C. Mardrus. Illustration de Léon Carré, décoration et ornements de Racim Mohammed
  • Description technique
    Mille et Une Nuits, tome 9, in-folio
  • Provenance

    BnF, Réserve de livres rares, Rés. m. Y2. 214 (9)

  • Lien permanent
    ark:/12148/mm128200034k