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L’estrapade
Les Grandes Misères de la guerre
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Cette suite de dix-huit pièces, dont un titre, est l’une des plus belles œuvres de Callot, admirée et recherchée. Elle est universelle de par sa thématique, et est considérée comme un chef-d’œuvre de la gravure. Callot y a développé plusieurs sujets qu’il avait déjà traités dans Les Petites Misères de la guerre, avec un format plus important.
Les prisonniers sont conduits à l’estrapade. Ce supplice consiste à jeter le condamné du haut d’une potence pour lui briser les membres. Au premier plan, le régiment, enseignes déployées, est prêt à faire feu sur la foule.
Bibliothèque nationale de France
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Date
1633
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Auteur(es)
Jacques Callot (1592-1635), graveur
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Description technique
Eau-forte, 7,3 x 19 cm
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Provenance
BnF, département des Estampes et de la photographie, RÉSERVE BOITE ECU-ED-25 (18)
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Lien permanent
ark:/12148/mm3232021054