Art d’écrire : sur la position des demoiselles pour écrire

Si au 18e siècle, l’art d’écrire chez les jeunes filles s’accompagne, comme chez les hommes, d’une recherche de postures du corps harmonieuses et propres à faciliter l’exécution, cert art doit tenir compte en revanche des contraintes propres à leur sexe, baleines et corsets, et ne pas rajouter à la contrainte existante !
Planche III : “On conviendra que [la position de la planche II] est beaucoup meilleure pour les hommes dont rien ne gêne les mouvements que pour les demoiselles que l’on assujettit dès le bas âge à des corps de baleine ou d’autre matière aussi peu flexible, et pour lesquelles il faut chercher une position qui n’ajoute pas à la contrainte où elles sont déjà. J’ai éprouvé plusieurs fois celle que j’annonce ici […]. Ainsi les mères, qui pour conserver la taille de leurs filles, les privent la plupart d’une connaissance utile dans quelque état qu’elles se trouvent, n’auront à craindre aucun accident si le maître, chargé de la leur donner, la met en usage.”
Bibliothèque nationale de France
-
Date
1763
-
Lieu
Paris
-
Auteur(es)
Denis Diderot (1713-1784), auteur ; D’Alembert (1717-1783), auteur ; A. J. de Fehrt (1723-1774), graveur
-
Description technique
Planche III : L’Art de l’écriture
-
Provenance
BnF, département Littérature et art, Z-364
-
Lien permanent
ark:/12148/mm1062000025