La Femme supérieure, première partie

Le troisième volume des manuscrits et épreuves de La Femme supérieure a été, comme les deux précédents, relié par Balzac et offert à son ami le sculpteur David d’Angers. À une époque où l’on privilégie les mises au net définitives - documents de référence pour l’édition ou objets de collection - Balzac exhibe avec orgueil la progression de sa rédaction au fil des épreuves corrigées. L’essentiel de son travail s’effectue à ce moment-là, chaque nouveau jeu d’épreuves se transformant, sous sa plume, en brouillon. L’écrivain manifeste sa fierté dans les dédicaces : sur le premier volume, il inscrivait : « J’ai tâché que l’autographe soit digne de votre désir », et sur celui-ci : « Il n’y a pas que les statuaires qui piochent. » Par son geste, Balzac élève le manuscrit de travail au rang de monument.
© Bibliothèque nationale de France
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Date
1837
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Lieu
France
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Auteur(es)
Honoré de Balzac (1799-1850)
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Description technique
Manuscrits, tapuscrits
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Provenance
BnF, département des Manuscrits occidentaux, NAF 6899 folio 31
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Lien permanent
ark:/12148/mm121200397h