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Parcours pédagogique

La langue de la Renaissance

Un français « méconnoissable » ?
Par Clara Rabier
17 min de lecture
Pierre de Ronsard
« Méconnoissable », « ridicule »… Voilà ce que pensent les éditeurs de l’Encyclopédie à propos du français de Ronsard à la Renaissance. Si Ronsard est attaqué par les Lumières, c’est avant tout au nom d’une conception « classique et donc puriste de la langue française, héritée du 17e siècle » (Flora Champy), et il n’est pas ici question de faire le procès de l’illustre poète vendômois, véritable figure de proue de la Renaissance française. Mais on peut cependant se demander dans quelle mesure la langue française de la Renaissance, et pas seulement celle de Ronsard, nous est aujourd’hui « méconnoissable », à nous, contemporains.

Dans les programmes scolaires de lettres du secondaire, la Renaissance semble bien souvent exclue des thématiques et des bornes chronologiques proposées. Cette période, qu’on situe, en France, du milieu du 15e siècle au début du 17e siècle, est si riche et si complexe qu’elle peut paraître difficile à aborder. Au-delà de la complexité historique de la Renaissance, c’est bien souvent la langue employée dans les textes, le moyen français, qui semble rendre ces textes « méconnaissables » et inaccessibles aux élèves lors des cours de français. Et pour cause : la langue française de la Renaissance est alors en pleine construction, et constitue à l’époque un sujet central de réflexion, tant chez les puissants que chez les auteurs.

Mais plutôt que de craindre cette langue de la Renaissance, pourquoi ne pas faire des questionnements qu’elle suscite une porte d’entrée possible vers la période ?

Ce parcours pédagogique propose différentes ressources et pistes d’activités permettant aux enseignants d’aborder les textes de la Renaissance en collège et lycée, adaptables au niveau des élèves, aux objectifs poursuivis et aux différents objets d’étude concernés.
Les ressources pour réaliser l'activité

Avant de commencer une séance sur un texte issu de la Renaissance, il sera nécessaire de la remettre en contexte, à la fois en tant que période historique et mouvement artistique.

« Renaissance » : le mot et la période

On peut dans un premier temps faire réfléchir les élèves autour du nom « Renaissance », en leur demandant de le découper pour en saisir les implications conceptuelles. Le préfixe itératif « re » semble indiquer qu’il y a déjà eu une « naissance ». Oui, mais de quoi ? La Renaissance serait donc à penser en lien avec un époque qui lui est antérieure ?

Le mot est issu de l’italien « rinascita » et est déjà utilisé en 1550 par l’artiste et historien de l’art Giorgio Vasari pour désigner un retour à l’héritage antique dans les arts. C’est cependant au 19e siècle que les historiens fixent le terme, et notamment Jules Michelet, qui l’oppose à une vision obscurantiste du Moyen Âge. La « renaissance » dont il est question est donc celle des savoirs, des langues et des philosophies antiques, auxquels on accorde une valeur idéologique, qui permet d’introduire une rupture avec les siècles précédents.

Pistes d'activités

La Renaissance dans les manuels

Le programme de seconde incite les enseignants à remettre les textes étudiés dans leurs contextes historiques et esthétiques afin de familiariser les élèves avec l’histoire littéraire. Dans cette perspective, il peut être intéressant de prendre plusieurs manuels de collège et de lycée au CDI, et d’observer ensemble l’habituelle frise chronologique qu’on trouve au début ou à la fin. Comment est constituée la frise ? Quelle place occupe la Renaissance par rapport aux autres périodes ? Parle-t-on d’ailleurs de Renaissance ou de 16e siècle ?

Ces quelques observations peuvent avoir lieu en début d’année si on décide de donner une frise à compléter tout au long de l’année de seconde, ou bien en fin d’année scolaire pour faire une synthèse de ce qui a été étudié.

Introduire la période et ses thématiques

En guise d’activité introductive sur la période, on peut proposer le visionnage d’une vidéo de synthèse :

Selon le niveau des élèves, on peut accompagner la vidéo d’une leçon à trous, d’un questionnaire ou en faire un exercice d’entraînement à la prise de notes.

Les éléments les plus importants à retenir sur la Renaissance sont :

  • ses dates et son origine géographique (dès le 14e siècle en Italie, puis aux siècles suivants dans le reste de l’Europe)
  • la redécouverte des textes antiques et l’émergence de la pensée humaniste.

Concernant le contexte historique, on insistera sur :

  • le dynamisme économique et culturel qui règne alors en Europe
  • la diffusion rapide des idées rendue possible par les progrès de l’imprimerie
  • les grands voyages d’exploration, permis par l’amélioration des techniques maritimes et de cartographie
  • la remise en question du pouvoir de l’Église, notamment par la Réforme protestante
  • la compétition entre les différentes cours royales d’Europe, qui entraîne le développement de réseaux de mécènes et d’artistes.

En lycée, on peut envisager une séance de recherche documentaire où chaque binôme se voit attribuer l’un de ces sous-thèmes afin de présenter une rapide synthèse de la question. La mise en commun des travaux des élèves pourra aboutir à la construction d’une carte mentale sur la Renaissance.

Le choix de la langue : une question humaniste

La Renaissance est fondamentalement plurilingue : le latin demeure la langue de l’érudition, mais il côtoie également un latin plus accessible pour les ouvrages de vulgarisation. Tandis que le grec est redécouvert à partir du 15e siècle, avec notamment l’arrivée de textes et d’érudits à la suite de la prise de la ville de Constantinople par les Ottomans (1453), le latin tend lui-même à s’effacer au profit des langues « vulgaires », vernaculaires, afin de permettre une communication et une diffusion des savoirs plus efficace.

Cependant, la redécouverte des textes antiques, érigés en modèle, incite les auteurs à s’inspirer des langues anciennes pour enrichir les langues actuelles. Et que faire des langues des pays voisins, comme l’italien, qui s’impose dans les arts et les cours ? Les débats sur la traduction des Saintes Écritures et des ouvrages d’érudition font rage : dans quelle langue doit-on penser, croire, communiquer ? Les Bibles polyglottes témoignent des efforts d’érudition et de traduction

Groupement de textes

Au lycée, on peut choisir la thématique de la langue pour un groupement de textes traitant de la période. Ils permettront de mettre en évidence la place de la langue comme un propre de l’homme pour les érudits de la Renaissance, mais aussi les débats autour de la valeur des langues anciennes et vernaculaires. Si Sperone Speroni et André de Résende font du latin et du grec des outils incontournables de la pensée, Jacques Peletier du Mans considère que l’imitation des Anciens doit mener à mettre en valeur les langues maternelles. Son poème À un poète qui n’écrivait qu’en latin laisse poindre les enjeux politiques qui sous-tendent l’usage de langues nationales, enjeux qui transparaissent également dans l’épître de Clément Marot. Celui-ci fustige les craintes de la Sorbonne, soucieuse du dogme aussi bien que de ses privilèges, pour encenser la « trilingue et noble Académie » mise en place par François Ier pour étudier grec, latin et hébreu. Le Pantagruel de Rabelais, et l’épisode de moquerie à l’encontre de « l’écolier limousin » qui cherche à « latiner », montre à la fois le ridicule d’une prétention à la langue latine et le maintien, dans le royaume de France, d’une situation de polylinguisme (patois) qui est commune à toute l’Europe. Enfin, Érasme dans sa lettre à Pierre de Vitré adopte un point de vue plus philosophique sur le primat du mot sur la chose.

Le premier chapitre de Humanisme et Renaissance par Pierre Mari (Ellipses, 2000), intitulé « Les humanistes et les langues », pourra être consulté avec profit pour élargir ce corpus.

Ouverture

On pourra montrer que cette question, si elle se pose à la Renaissance, est une interrogation qui traverse les siècles : mythe de Babel, cratylisme platonicien, traduction de la Bible par Érasme, puis par Luther dans sa volonté de Réforme, latin de cuisine des médecins de Molière…

L’étude de ce groupement de textes pourra être suivie d’une séance de recherches et de débat autour de questions linguistiques actuelles. On peut par exemple penser à l’esperanto ou, si les élèves sont issus d’une région marquée par la présence d’une langue régionale, on pourra les amener à réfléchir à la question des dialectes régionaux, leurs origines et leurs avenirs. Lors de ces recherches et débats, on incitera les élèves à réemployer et actualiser les différents arguments vus dans les textes du corpus.

Les ressources pour réaliser l'activité

Au milieu de toutes les langues de la Renaissance émerge le « françoys » de la cour du roi, qui reste peu développé face aux nombreux dialectes parlés sur le territoire du royaume. Celui-ci va cependant s’imposer peu à peu.

Puisque la langue particulière de la Renaissance va probablement interroger les élèves, on peut proposer une activité dédiée à la question de l’état de la langue française aux 15e-16e siècles. Dans la continuité de la découverte de l’ancien français en 5e lors de l’étude de textes du Moyen Âge, on pourra ainsi faire comprendre aux élèves que le français n’a pas toujours été aussi normé qu’ils le connaissent, et que la question de la langue est une question éminemment politique.

Le français, une langue en quête de légitimité : l’ordonnance de Villers-Cotterêts

L'ordonnance de Villers-Cotterêts est un document fondamental dans la légitimation et la diffusion de la langue française. Destinée à réformer la justice, elle introduit le « langage maternel français » comme unique langue des procédures de justice. Même si ce texte avait déjà été précédé d’autres ordonnances (Moulins en 1490, Louis XII en 1510) réclamant l’usage des langues locales ou du français dans les procédures officielles, elle reste la plus célèbre. Les deux articles concernant l’usage du français (art. 110 et art. 111) sont encore officellement appliqués de nos jours.

Pistes d’exploitation

Graphies anciennes

On peut tout d’abord projeter aux élèves le document original, sans en donner la source ou la nature et accueillir dans un premier temps leurs remarques quant à la forme du texte. Plusieurs élèves sont ensuite invités à déchiffrer le texte, phrase par phrase, en relevant la graphie des lettres qui posent problème, la séparation parfois différente des mots, l’absence de certains signes diacritiques comme la cédille, ainsi que l’orthographe différente de certains mots (« doubter », « escriptz », « francois »). Sans nécessairement retracer l’intégralité de l’évolution phonétique du mot, on peut rappeler l’étymologie latine du mot, la confronter à l’orthographe actuelle française (voire d’autres langues) et chercher les correspondances possibles avec d’autres mots de la même famille. Cela permettra de faire émerger certains réflexes de compréhension chez les élèves. Ces petits exercices linguistiques montreront aux élèves qu’ils sont capables d’être autonomes, même face à des textes utilisant un français différent du leur et que les mêmes mécanismes de réflexion peuvent être employés face à des mots inconnus dans des textes actuels.

Ainsi, le « b » de « doubter » vient du latin dubitare, mais on le retrouve encore dans les adjectifs « dubitatif » ou « indubitable ». Il est présent dans l’anglais to doubt et dans l’italien dubitare. Le « s » et « p » de « escriptz » se retrouvent dans le latin scriptura et ils sont conservés dans le mot « script » (en français comme en anglais) mais disparaissent dans d’autres mots de la même famille, où l’on fera remarquer l’apparition de l’accent aigu lorsque le « s » disparaît. Le commentaire du mot « francois » permettra de montrer la nécessité de la cédille aujourd’hui pour conserver le son « s », mais aussi de rappeler que ce mot se prononçait [franswé] (ce que les élèves pourront réutiliser lors d’exercices d’oralisation de textes de la Renaissance).

Un acte fondamental pour la langue française

On commentera ensuite le fond du texte. On peut leur demander de trouver la date du texte (1539) et le champ lexical de la justice. Le « nous voulons et ordonnons » indique qu’il s’agit d’une décision prononcée par une autorité supérieure (le roi François Ier) et donne son nom à l’acte : une ordonnance. Enfin, on demandera quelle langue était utilisée avant ce texte et pourquoi on ne souhaite plus l’employer.

En guise de synthèse, on peut projeter la vidéo sur le rôle de François Ier comme protecteur des arts et des lettres (partie plus précise sur la littérature et les livres à partir de 4"06) et insister sur l’importance politique que revêt le choix d’une langue pour un état lorsqu’il souhaite unifier son territoire, ses pratiques et ses habitants. Il faudra également rappeler que lorsque le roi parle du français comme « langue maternelle », il fait alors référence à un français qui est loin d’être unifié. Le but premier est donc bien de s’opposer à l’usage du latin (et donc au pouvoir de l’Église) en lui substituant les langues qui se parlent effectivement sur le territoire du royaume. François Ier ménage ainsi les protestants et impose son pouvoir face à l’Église.

Diffuser la langue française : l’importance de l’imprimerie

L’incontournable révolution technologique du siècle, qui rend la Renaissance possible, c’est bien évidemment l’imprimerie. Grâce à son perfectionnement progressif, les textes et savoirs se diffusent rapidement et à grande échelle.

Les pouvoirs en place comprennent très vite l'utilité de cette technique apparue au milieu du 15e siècle. En 1538, François Ier désigne Conrad Néobar comme premier imprimeur du roi en langue grecque. L’année suivante, Robert Estienne est nommé pour le latin puis Denis Janot pour le français comme en attestent leurs différentes lettres patentes. Dans celle adressée à Denis Janot, François Ier indique ne pas vouloir faire « moins d’honneur » à sa langue, le français, qu’au grec et au latin. Il place ainsi le français sur un pied d’égalité avec les langues antiques en tant que langue de communication et de savoir.

L’imprimerie contribue donc à la diffusion des textes en français et, dans une certaine mesure, à sa fixation orthographique. Désormais, l’orthographe ne varie plus d’une copie manuscrite à l’autre et le choix d’une orthographe se retrouvera dans chacune des copies imprimées du livre. Tout doit concourir à une meilleure lisibilité du texte. Qu’il s’agisse de choix techniques, financiers ou grammaticaux de la part des imprimeurs, l’orthographe se modifie donc. On observe par exemple l’apparition de lettres étymologiques, qui ne se prononcent pas dans les mots. Ces différentes orthographes étymologiques apparaissent tout au long de la Renaissance et se fixent à l’âge classique, notamment avec la création de l’Académie Française en 1634. L’objectif est d’enrichir, clarifier et normaliser la langue française. Des fluctuations continuent cependant d’être observées jusqu’au 19e siècle.

Ainsi, aborder des textes de la Renaissance avec des mots à l’orthographe différente de celle du français classique est l’occasion parfaite pour faire un point d’histoire de la langue sur la question.

Piste d’exploitation

En lien avec les arts plastiques, on peut s’intéresser aux expérimentations typographiques menées par les imprimeurs de la Renaissance. Pour eux, la graphie d’un mot, ce ne sont pas seulement les lettres qui le composent, mais aussi la forme que vont prendre ces lettres. À cet égard, il est intéressant de faire découvrir le Champ fleury de Geoffroy Tory, ouvrage dans lequel cet éditeur, imprimeur et typographe applique les grands principes esthétiques de la Renaissance (via la redécouverte des textes antiques) tels que la proportion et la perspective à la création d’alphabets. L’œuvre de Tory montre à quel point les réflexions intellectuelles et esthétiques s’insinuent dans tous les domaines.

Défendre et illustrer la langue française

La deffence, et illustration de la langue françoyse de Joachim Du Bellay paraît en 1549. Ayant étudié au collège de Coqueret, établissement d’enseignement réputé situé sur la montagne Sainte-Geneviève, Joachim du Bellay fait partie avec Pierre Ronsard de la Pléiade : un petit groupe de littérateurs décidé à faire du français une langue d’avenir, propre à l’invention de mots, de genres et de formes nouveaux. Cela implique de rompre avec les traditions médiévales pour s’attacher à imiter les auteurs antiques et italiens, mais aussi à créer des néologismes et à recourir à différents procédés rhétoriques.

À partir de la double page de la table des matières (édition de 1905), on peut demander aux élèves d’essayer d’expliciter la thèse de l’auteur et ses différents arguments. À quelles autres langues compare-t-il le français ? Que propose-t-il pour « enrichir » la langue française ? Quel genre littéraire particulier à un rôle à jouer dans l’enrichissement de la langue ?

Tout en réaffirmant l’importance des langues antiques comme modèle, Du Bellay entend défendre l’idée que le français pourrait également accéder à la dignité du latin et du grec si on l’utilisait plus souvent pour qu’il se développe naturellement. Le français pourra s’enrichir en acceptant et en incorporant les réalités multiples qui le composent : il faut emprunter aux langues antiques, mais aussi au langues voisines, aux dialectes et patois existants sur le territoire, oser créer de nouveaux mots.

Les ressources pour réaliser l'activité

Toutes ces réflexions sur la langue poussent les poètes à réinventer une langue poétique, capable d’exprimer la richesse de la redécouverte de l’Antiquité mais aussi le monde qui les entoure et les sentiments qui les habitent. 

Réinventer la langue, inventer des mots : le vocabulaire de Ronsard

Dans sa Réponse aux injures et calomnies de je ne sais quels prédicants et ministres de Genève, rédigée entièrement en alexandrins, Ronsard s’explique sur la nécessité d’un nouveau langage poétique. Ce texte permet d'illustrer les propos de Du Bellay, que Ronsard a aidé dans la rédaction de sa Défense

Piste d’exploitation : séance sur la création de mots

Des exemples comme « printaner », « larmeux », « s’enfièvrir », « sommeillard », « ivorin » ou « mignonnette » sont l’occasion de rappeler les différents processus de construction en français, notamment la dérivation affixale, et de réviser les différentes classes grammaticales associées à certains suffixes.

L’exercice d’analyse peut être suivi d’un exercice de création : à partir d’une liste de mots, de préfixes et de suffixes, on demandera aux élèves de former des adjectifs et des verbes correspondants. Le champ lexical développé dans cette liste peut être celui de l’amour (amour, tendre, obsession, cœur, rouge…) si on aborde Ronsard en 4e dans « Dire l’amour », ou tout autre champ lexical qui pourra être utile à l’enseignant selon les thèmes et objectifs de son chapitre.

Ce type d’exercice permettra aux élèves, une fois encore, de développer les réflexes linguistiques nécessaires à la compréhension de la langue de la Renaissance qu’ils rencontreront dans les textes.

Référence

Dire le français de la Renaissance

Enfin, on pourra conclure ces différentes activités introductives au parler de la Renaissance avec une vidéo issue de la série « Quand j’ai rencontré Du Bellay », imaginée par l’Institut de France et des étudiants de l’université de Lettres d’Angers. Cela permettra de revenir sur les grandes idées du poète et de ses contemporains sur la langue française, mais aussi de familiariser les élèves à l’importance de la musicalité de la langue dans la poésie.

Les déclamations des poèmes, à la manière de slams, pourront éventuellement servir de modèle si l’enseignant envisage des activités de mise en voix des poèmes lors de son chapitre.

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