Jean-François Le Sueur

Quand Berlioz rencontra pour la première fois Jean-François Le Sueur, vers la fin de 1822, celui-ci était professeur de composition au Conservatoire. L'auteur, entre autres, de La Caverne, d'Ossian ou le Triomphe des bardes ou de La Mort d'Adam, également théoricien de la musique, était l'un des musiciens français les plus illustres de la période révolutionnaire, de l'Empire et de la Restauration. Berlioz apporta à Le Sueur une cantate, Le Cheval arabe (œuvre aujourd'hui disparue), dans laquelle le maître dut reconnaître quelques qualités, puisque après avoir confié ses premiers pas à son propre élève, Hyacinthe Gerono, il le prit lui-même parmi ses élèves particuliers. Berlioz resta l'élève de Le Sueur jusqu'à ce qu'il remporte le prix de Rome, en 1830.
Le Sueur soutint fermement la vocation de Berlioz. Il écrivit même à son père pour l'assurer que le jeune homme avait un grand avenir dans la musique (Mémoires, X). Il l'appuya aussi auprès des institutions musicales. Son aide était extrêmement importante : directeur, avec Cherubini, de la Chapelle royale, membre de l'Institut, Le Sueur était un personnage central de la vie musicale.
Bibliothèque nationale de France
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Date
1821
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Auteur(es)
Julien-Léopold Boilly
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Description technique
Lithographie, 36,6 x 27,3 cm
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Provenance
BnF, département de la Musique, Est.LeSueurJ.F.001
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Lien permanent
ark:/12148/mm7cw02hmv1s