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Portrait d’André Gide à son bureau, relisant un texte

Au 20^e siècle, la psychanalyse met en pleine lumière des aspects jusque-là rejetés de la connaissance de soi. L’exigence de sincérité de l’écriture autobiographique parait bien illusoire. Le respect de la chronologie ne s’impose plus, notamment pour Gide : « Sans doute un besoin de mon esprit m’amène, pour tracer plus purement chaque trait, à simplifier tout à l’excès ; on ne dessine pas sans choisir ; mais le plus gênant c’est de devoir présenter comme successifs des états de simultanéité confuse. Je suis un être de dialogue ; tout en moi combat et se contredit. Les mémoires ne sont jamais qu’à demi sincères, si grand que soit le souci de vérité : tout est toujours plus compliqué qu’on ne le dit. Peut-être même approche-t-on de plus près la vérité dans le roman. »

Mots-clés

Date
1933
Auteur(es)
Yvonne Chevalier (1899-1982), photographe
Description technique
Photographie
Provenance
BnF, département des Estampes et de la Photographie, EP-1437-PET FOL
Lien permanent
ark:/12148/mm132201299j

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