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Un chef d'œuvre du 12e siècle, le Livre de la Thériaque









Le Livre de la thériaque, l'un des plus anciens manuscrits illustrés conservés, est remarquable par la qualité de ses miniatures, de son décor et de ses écritures coufiques ornementales. Présenté comme la traduction d'un discours de Galien sur les électuaires, il s'agit en réalité d'un recueil composite de textes d'un auteur inconnu. Cet ouvrage de pharmacologie, consacré à la thériaque, antidote contre les morsures de serpents, est orné de six miniatures narratives et de planches de plantes médicinales disposées en herbier. À l'instar de celles qui illustraient les œuvres littéraires, ces miniatures s'inscrivent dans le mouvement général de la peinture arabe et participent à son évolution.
Frontispice
Ce manuscrit illustré, l’un des plus anciens conservés, est remarquable par la qualité de ses miniatures, de son décor et de ses écritures coufiques ornementales. L’ouvrage de pharmacologie, consacré à la thériaque, antidote contre les morsures de serpents, est orné de six miniatures narratives et de planches de plantes médicinales.
© Bibliothèque nationale de France
Calligraphie et ordonnancement du décor
Outre les peintures qui l'ornementent, ce manuscrit est particulièrement remarquable pour la qualité de sa mise en page, de sa calligraphie et de ses décors. Les titres et certaines parties du texte sont copiés dans une écriture coufique ornementale où alternent les couleurs noire, rouge et bleue. La graphie se détache sur un fonds de rinceaux enluminés.
Bibliothèque nationale de France
Préparation de la thériaque
La tradition de la thériaque, antidote contre les morsures de serpents remonte à l'Égypte et à la Grèce anciennes. Les sources arabes attribuent son origine à neuf médecins de l'Antiquité, le premier étant Andrûmâkhus I et le denier Galien. Chacun rajoutait à la liste des composants de nouveaux ingrédients et leur nombre dépassa bientôt soixante.
Bibliothèque nationale de France
Préparation de la thériaque
La tradition de la thériaque, antidote contre les morsures de serpent composé de nombreux ingrédients, remonte à l’Égypte et à la Grèce anciennes. Les sources arabes attribuent son origine à neuf médecins grecs, le premier étant Andromakus Ier et le dernier Galien. Le personnage représenté ici est Abrâqlidis, l’un de ces médecins, que l’on voit peser les différents ingrédients contenus dans des fioles que lui tend son assistant. Plusieurs personnages, dont trois femmes, observent la scène.
Bibliothèque nationale de France
Tableau des serpents
Il existe de nombreuses copies illustrées de ce traité, commandé en 965 par le sultan bouyide ’Adûd al-Dawla au grand astronome ’Abd al-Rahmân al-Sûfî. Il y décrit le système des constellations inspiré des Grecs. Le manuscrit, probablement exécuté sous les Seldjoukides, présente chacune des 48 constellations connues sous deux angles différents. La constellation d’Orion dans l’hémisphère sud est montrée ici.
Ce manuscrit illustré, l'un des plus anciens conservés, est remarquable par la qualité de ses miniatures, de son décor et de ses écritures coufiques ornementales. L'ouvrage de pharmacologie, consacré à la thériaque, antidote contre les morsures de serpents, est orné de six miniatures narratives et de planches de plantes médicinales.
Bibliothèque nationale de France
Les serpents guérisseurs
Ce manuscrit illustré, l’un des plus anciens conservés, est remarquable par la qualité de ses miniatures, de son décor et de ses écritures coufiques ornementales. L’ouvrage de pharmacologie, consacré à la thériaque, antidote contre les morsures de serpents, est orné de six miniatures narratives et de planches de plantes médicinales.
Bibliothèque nationale de France
Le médecin Andrûmâkhus et un adolescent
Copié en 1199, probablement dans le nord de la Mésopotamie, ce précieux exemplaire du Livre de la thériaque est l’un des plus anciens manuscrits arabes illustrés qui nous soient parvenus. Écrit par un auteur inconnu, ce recueil de textes composites décrit l’élaboration de la thériaque, préparation utilisée comme antidote aux morsures de serpents. La mise en page extrêmement soignée allie la beauté de l’écriture – majestueux coufique de couleur pour les titres et fin naskhî pour le texte – au raffinement de l’enluminure.
Se lisant de droite à gauche, la miniature illustre deux moments du récit. Dans un premier temps, le médecin Andrûmâkhus observe un jeune homme qui, venant d’être piqué par un serpent, se saisit d’une baie de laurier afin de s’en servir comme antidote ; le médecin, à cheval, lui demande ensuite des explications, comme l’indique le geste de ses mains levées. Le croissant de lune orné d’un soleil montre que la scène se déroule de jour.
Survivances de la peinture chrétienne, les auréoles qui entourent les visages n’ont aucune signification religieuse.
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Le venin de serpent, antidote au poison
Il existe de nombreuses copies illustrées de ce traité, commandé en 965 par le sultan bouyide ’Adûd al-Dawla au grand astronome ’Abd al-Rahmân al-Sûfî. Il y décrit le système des constellations inspiré des Grecs. Le manuscrit, probablement exécuté sous les Seldjoukides, présente chacune des 48 constellations connues sous deux angles différents. La constellation d’Orion dans l’hémisphère sud est montrée ici.
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Scène agricole
Le médecin Andromachos et son serviteur apportent le repas des paysans. Cette peinture décrit avec précision les travaux des champs : socs et charrues, couple de bœufs attelé au fléau, paysans occupés à vanner le blé, âne portant un sac de céréales.
Mots-clés
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