Parodies et poèmes dans les ukiyo-e






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Kanzan et Jittoku
La culture ludique des quartiers de plaisirs se reflète dans les estampes. Des cercles privés d’esthètes, de lettrés, commanditent des images au sens caché, qu’il faut décrypter.
© Bibliothèque nationale de France
Les « Huit Ponts » dans la province de Mikawa
Des œuvres classiques, sont transposées dans le monde contemporain. C'est le cas du Dit du Genji, roman composé par une dame de la cour, Murazaki au début du 11e siècle, ou encore des Contes d’Ise, premier roman d’amour japonais, datant du 9e siècle.
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Belle chevauchant un phénix
Sont actualisés les poèmes et les épisodes de la vie d’Ono no Komachi, poétesse du 9e siècle, à la beauté légendaire, ainsi que des thèmes historiques, des légendes, des récits du répertoire chinois.
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Bibliothèque nationale de France
« Réunion de sept jeunes femmes symbolisant les sept dieux du bonheur »
Les personnages de ces récits traditionnels sont travestis, empruntant les traits de courtisanes ou d’acteurs célèbres qui évoluent dans un lieu connu, célébré dans la littérature. Quelques éléments (fleur, éventail, symbole, poème) livrent aux amateurs éclairés les sources de la scène représentée.
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« Branches de prunier du carquois »
Ces jeux d’esprit prennent aussi la forme de cartes, les surimono, qui se composent d’une image accompagnée d’un poème, kyôka (poème burlesque) ou haikai, foisonnant de jeux de mots, diffusées en très petit nombre auprès de membres de clubs privés.
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« Tablette votive de l’acteur Saruwaka Kanzaburô »
Les images de calendriers (egoyomi) qui dissimulent les chiffres des mois longs et des mois courts dans les motifs décoratifs des kimonos, chiffres indispensables pour les calculs calendaires dans le calendrier lunaire, constituent l’un des genres du surimono.
© Bibliothèque nationale de France
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